Thursday, April 18, 2024

L’IMPACT DE L’IMPRESSION 3D SUR LA SUPPLY CHAIN

Chez CKAB, nous avons développé une expertise reconnue dans l’impression 3D individuelle depuis 2009 et pourtant, que ce soit par les usages innovant de nos clients MakerBot Replicator ou par les prouesses techniques, nous réalisons chaque jour un peu plus à quel point les imprimantes 3D ont la capacité de changer le monde dans lequel nous vivons.

Think global, make local

On vous parle ainsi souvent des rapports entre la fabrication additive et l’industrie. Le fait par exemple que l’impression 3D peut produire à un coût équivalent un produit tout à fait standardisé qu’un produit complexe et très personnalisé et que cela peut résulter en la relocalisation -partielle- de certains centres de production tout en exploitant la formidable usine à idées qu’est Internet. En d’autres termes, ce que l’on pourrait appeler le think global, make local.

Impression 3D, Internet et supply chain

Il est aussi un autre secteur dans lequel l’impression 3D va avoir un impact fort : la supply-chain ou logistique à grande échelle.

Actuellement, les produits sont conçus par des bureaux d’études de taille relativement importantes -donc relativement rares- car ils doivent prototyper de manière traditionnelle chaque ébauche de design pour la valider. Ces centres de conception sont généralement localisés dans la région de distribution du produit final et loin des centres de production.
Une fois le design validé, le produit est fabriqué et/ou assemblé dans des régions low-cost comme la Chine, surtout s’il s’agit d’un produit de grande consommation.
Enfin, les produits vendables sont expédiés par cargo (bateaux, avions) d’un continent à l’autre ; engendrant au passage des coûts certains en douane, transport (…) et des délais considérables.

Le passage à l’impression 3D peut bouleverser tout cela.
La conception peut être éclatée en de très nombreux centres grâce aux inter-communications permises par Internet mais surtout grâce aux solutions de prototypage peu coûteuses, rapides et de petites dimensions telles que nos imprimantes 3D MakerBot Replicator.
Des machines professionnelles qui ne nécessitent plus une salle entière mais qui se posent sur un bureau, qui coûtent moins de 3000€ ; cela autorise la création de plus nombreux mais plus petits bureaux d’études de par le monde, plus spécialisés, plus réactifs, moins coûteux, etc.
Et je ne parle même pas de la possibilité du co-design avec toute personne équipée, chez elle, d’une imprimante 3D ou de la capacité des ces machines à concevoir des pièces aux formes jusque-là impossibles.

La série de l’objet unique

Vient ensuite la question de la production.
Si votre produit vise un marché de plusieurs dizaines de millions de personnes et qu’il est tout à fait standardisé, les moules à injection resteront encore la meilleure solution.
Par contre, si l’objectif est de proposer une expérience unique, personnalisée et adaptée à chaque client, l’impression 3D peut vous permettre de tirer les coûts vers le bas tout en court-circuitant nombre d’intermédiaires.
L’impression 3D peut en effet produire à coût égal un objet standard ou un objet unique. La contre-partie est le temps de production donc la solution n’est pas applicable à une production de 10 millions d’unités.
Par contre, l’impression 3D permet aujourd’hui de ne plus confondre personnalisation et simple marketing et de sortir l’objet unique du seul secteur du luxe. On ne parle pas ici de petites machines de bureaux à plastique mais d’imprimantes plus imposantes qui traitent aussi bien de l’or que de la céramique, des matières souples, des mélanges, etc.

3D Printing supply chain

Un produit = un fichier

Si l’on suit cette idée de la série de l’objet unique, on comprend bien que, dans certains cas, les très monumentales et lointaines usines ne sont plus nécessaires et que l’on penser à la relocalisation de petites unités au plus proche du client.
Produire localement n’est pas franchement nouveau, c’est même dans l’air du temps depuis trop longtemps pour être innovant. Quelle est la différence aujourd’hui ?
Une imprimante 3D ne produit pas de pertes. On n’utilise que les quantités de matières réellement utiles à la production.
Une imprimante 3D est infiniment plus souple qu’un outillage classique. La machine n’a pas besoin d’être reconfigurée pour passer d’un objet à l’autre, fussent-ils très différents.
Il suffit de charger le nouveau fichier.

L’impression 3D permet de rendre valable cette étrange équation : un produit égale un fichier.
Si le contexte produit et la stratégie marque le permettent, il peut ne plus être nécessaire de produire dans une seule et énorme usine chinoise pour alimenter Amérique et Europe mais plutôt de disposer de quelques (dizaines) d’imprimantes réparties sur ces continents et qui produisent à la demande.
Oubliés alors sont les frais de transport, les frais de douane, les risques matériels liés à tout ce transport et surtout les délais engendrés.
Expédier un produit revient alors à envoyer un e-mail !

Les plus sceptiques pourront objecter qu’il n’y a rien de bien nouveau dans ce discours…et ils auront raison. Nous avons toujours pu produire et distribuer localement par exemple. Ce qui change, c’est le réseau.
Internet a permis de mettre en réseau la pensée à une vitesse et avec une facilité déconcertante. La collaboration, le pair-à-pair sont aux fondements même du réseau physique et de ses usages ; nous venons simplement de découvrir que le P2P s’applique dorénavant aussi au monde des objets, au monde tout court.

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